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Marie-Pascale Pomey et Roxane Borgès Da Silva, Professeures à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal

Cosignataires : Jean Rochon, consultant, ex-ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec ; André Veillette, professeur à la faculté de médecine de l’Université de Montréal ; Nathalie Grandvaux, professeure à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et codirectrice du Réseau québécois COVID-Pandémie ; David Juncker, professeur à la faculté de médecine et des sciences de la santé, Université McGill ; Richard Marchand, microbiologiste à l’Institut de cardiologie de Montréal ; François Audet, professeur à l’École des sciences de gestion de l’UQAM et directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal ; Nicolas Doucet, professeur au Centre Armand-Frappier santé biotechnologie, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Université du Québec ; Thomas Poder, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal ; Maude Laberge, professeure à la faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval ; Louise Potvin, professeure à l’École de santé publique, Université de Montréal, et directrice scientifique du Centre de recherche en santé publique ; Bryn Williams-Jones, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal ; Jason Guertin, professeur à la faculté de médecine de l’Université Laval ; Vardit Ravitsky, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal

L’excellente réponse de la population à l’invitation d’aller se faire vacciner est également un facteur déterminant qui nous conduira vers un allègement des mesures au Québec prochainement. Selon la modélisation de l’Agence de santé publique du Canada, si 75 % de la population a reçu une première dose, et 20 % a reçu deux doses de vaccin, alors nous pourrons alléger graduellement les mesures sans impact sur le système de soins de santé. Le Québec approche de ces cibles proposées par l’Agence de santé du Canada avec près de 50 % de la population ayant reçu une première dose et près de 5 % de la population ayant reçu deux doses. 

La situation à l’étranger est également empreinte d’espoir. L’Angleterre a rouvert ses terrasses de cafés, pubs et restaurants après avoir dépassé 50 % de la population ayant reçu une première dose. Mais l’Angleterre a ajouté un outil essentiel à son coffre à outils : les tests de dépistage rapides antigéniques. 

Les tests de dépistage rapides antigéniques

Les tests de dépistage rapides antigéniques sont très simples d’utilisation au point que de nombreux pays les ont approuvés pour l’auto-administration, y compris par des écoliers du primaire en Autriche notamment. Ils permettent de détecter avec une très grande fiabilité les individus infectieux et en particulier les super propagateurs (c’est-à-dire avec une charge virale très importante) dans leur phase d’hypercontagiosité.

Les tests de dépistage rapides antigéniques ne sont pas appropriés pour le diagnostic de la maladie, mais permettent de dépister les super-propagateurs, qu’ils soient symptomatiques ou asymptomatiques, et d’éviter qu’ils ne se présentent dans des espaces clos.

Ces tests complètent les tests PCR, car ils permettent de mettre en place une stratégie de dépistage et de prévention, très utile en santé publique et simultanément de responsabiliser et d’impliquer la population activement dans le processus de limitation de la transmission. Ils sont particulièrement intéressants lorsqu’ils sont utilisés de manière régulière afin d’identifier des personnes qui sont porteuses du virus et en période de contamination. Le gouvernement de l’Angleterre a distribué gratuitement à la population des tests rapides antigéniques et lui a demandé de s’autotester deux fois par semaine. Ainsi, en complément d’un rythme de croissance de la vaccination, la population anglaise se responsabilise en s’autotestant et le gouvernement augmente les chances d’un déconfinement plus sécuritaire pour éviter des éclosions.

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