Loading...

Dans le cadre des travaux de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA) sur les effets des systèmes d’intelligence artificielle et des outils numériques déployés pour lutter contre la propagation de la COVID-19 sur les sociétés, une équipe dirigée par la Pre Colette Brin, coresponsable de l’axe Arts, médias et diversité culturelle de l’OBVIA et directrice du Centre d’étude sur les médias, a produit un rapport de recherche sur l’infodémie : Portrait d’une infodémie: Retour sur la première vague de COVID-19.

Ce rapport s’appuie sur une veille documentaire au cours de laquelle plus de 500 textes ont été analysés, publiés entre mars et septembre 2020, et 9 entretiens réalisés auprès d’experts. L’objectif de ce travail est de cerner les thèmes et pratiques émergentes dans la recherche et dans le débat public portant sur la production, la consommation et la propagation de mésinformation ou de désinformation concernant la COVID-19. Ce rapport relève que pandémie s’accompagne d’une crise de l’information d’une ampleur inédite et aux conséquences potentielles graves, mais qui s’inscrit tout de même dans la continuité du débat sur les « fausses nouvelles » des dernières années; on y reconnaît des mouvements divers ancrés dans le scepticisme à l’égard des autorités publiques, politiques et scientifiques. Les auteurs de ce rapport proposent une série de définitions afin de lever la confusion autour de termes souvent employés dans la documentation: infodémie, désinformation, mésinformation, propagande, théories du complot, fausses nouvelles, chambres d’écho. Ils font aussi ressortir le rôle des acteurs publics, notamment les gouvernements et les organisations internationales, des médias d’information et des grandes plateformes numériques qui retiennent tout particulièrement l’attention en tant qu’acteurs centraux de la lutte à l’infodémie. L’analyse montre aussi que les scientifiques et experts jouent aussi un rôle important dans la communication publique sur la pandémie et qu’ils peuvent aussi nourrir l’infodémie, involontairement et à des degrés divers. Enfin, ce rapport met en évidence que l’apport des solutions technologiques et tout particulièrement de l’IA pour contrer l’infodémie apparaît encore incertain et propose quelques recommandations en vue de l’élaboration d’un cadre d’intervention global et cohérent pour soutenir la qualité de l’information dans l’espace numérique pour les années à venir.

Ce rapport de recherche a été préparé par Frédérick Durand, Julie Gramaccia et Jennyfer Thiboutot, étudiant(e)s à l’Université Laval, sous la direction de Colette Brin, dans le cadre des travaux de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA) sur les effets des systèmes d’intelligence artificielle et des outils numériques déployés pour lutter contre la propagation de la COVID-19 sur les sociétés et soutenus par les Fonds de recherche du Québec (FRQ). Ce projet a aussi été financé en partie par le gouvernement du Canada.

Lire le rapport >>

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

You may use these <abbr title="HyperText Markup Language">html</abbr> tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

*