La pandémie actuelle n’est pas la première à frapper l’humanité «et ce n’est pas la dernière», lance l’ingénieure de formation et professeure de biochimie Nathalie Grandvaux, de l’Université de Montréal, qui propose dans ses recherches des angles d’attaque pour se préparer à faire face aux maladies infectieuses touchant les voies respiratoires. «Je me réjouis de constater que la communauté scientifique internationale a pu mettre à la disposition des populations des vaccins en un temps record. Dans mon laboratoire, nous visons une autre voie, celle de la guérison lorsque les gens sont infectés», dit-elle au cours d’un entretien par vidéoconférence.