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Alors que la main-d’œuvre se fait rare, les gestionnaires du secteur de la santé se préoccupent de l’impact de la fatigue sur la rétention du personnel infirmier. Stéphanie Austin, chercheuse au Département de gestion des ressources humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a examiné le phénomène d’abandon de cette profession en étudiant les caractéristiques de la fatigue propre au milieu hospitalier.

En tout, la chercheuse a examiné trois types de fatigue : la fatigue chronique, la fatigue aiguë et la fatigue vécue entre les quarts de travail.

Elle a mené une étude auprès de 260 infirmiers et infirmières. Le personnel devait répondre à un questionnaire en ligne visant à identifier divers niveaux et divers types de fatigue, et à observer leur corrélation. En tout, la chercheuse a examiné trois types de fatigue : la fatigue chronique, soit un état persistant qui ne se résorbe pas par le repos ou par un allègement des tâches, la fatigue aiguë, c’est-à-dire un état temporaire ressenti après un gros quart de travail mais qui disparaît après le repos, et la fatigue vécue entre les quarts de travail, laquelle est un état temporaire découlant d’un déficit de récupération de l’énergie en dehors du travail.

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